Si la pollution numérique est une réalité, certains chiffres peuvent faire froid dans le dos, sans pouvoir vraiment y faire grand chose. Certain(e)s ont pu lire il y a quelques années de cela sur certains médias, qu’un data center Facebook consommait autant d’électricité que la ville de Strasbourg à elle-seule.
Que ce chiffre soit réel ou pas, le sujet fait suffisamment réfléchir sur de nombreux paramètres et notamment en community management. Vu que nous avons recours aux réseaux sociaux au quotidien et donc indirectement à ce qu’ils consomment en électricité en coulisses les community managers peuvent au moins se sentir concernés.
Voyons comment faire sans que cela nuise au travail du CM !
Être sensibilisé à la pollution numérique en community management !
Avant tout il est bien de pouvoir s’informer sur toutes les problématiques environnementales, la RSE etc. et voir comment il est possible de réduire les impacts. La démarche est avant tout individuelle et ensuite collective, et ce, au sein des entreprises.
On peut mettre en place des règles, mais il est toujours difficile de les faire respecter en interne quand elles ne sont ni obligatoires ni sanctionnées.
C’est donc un cas de conscience où nous avons tous un rôle à jouer, dans le respect de chacun. Je n’évoquerai ici que le cas du gestionnaire de communauté, même si chacun doit se sentir concerné, car l’idée est d’aborder l’angle des métiers du web pour faire prendre conscience de certaines choses, de manière détournée.
Si le community manager a recours à de très nombreux outils informatiques, qu’il utilise des ordinateurs et divers écrans selon les devices (écran informatique, smartphone et tablette) il est acteur de cette pollution numérique et doit donc se sentir concerné par celle-ci. Les gestes et les prises de conscience étant multiples comme nous le verrons plus bas.
Qu’est-ce que la pollution numérique ?
La pollution numérique résulte de tout est ce qui est informatique et assimilé et de tout ce qui est rattaché à ce secteur en pleine croissance. Sont ainsi concernés tous les métiers du digital et bien plus encore. Les effets sont divers, mais on évoque en priorité les émissions de gaz à effet de serre et tous les déchets informatiques et électroniques.
Les pics de pollutions sont principalement engendrés lors de la fabrication du matériel et non durant son utilisation (source : Greenpeace).
S’ensuit les schémas visant à consommer ces produits, qui sont multipliés par les leviers marketing, publicitaire et l’obsolescence programmée parmi tant d’autres.
1. Le marketing et la publicité : Surconsommation
Le marketing et la publicité ou l’art et la manière d’attirer et de pousser à consommer des produits de plus en plus gourmand en ressources, énergivores pour certains, de tailles démesurées pour d’autres etc. Pourtant on reste souvent très loin d’utiliser les pleines capacités d’un produit, bien que sa consommation puisse ne pas varier en fonction de son utilisation.
En tablant sur le facteur émotionnel, l’appartenance, la notoriété et bien d’autres, le consommateur se retrouve happé par un marketing l’incitant à utiliser un produit, dont il n’a parfois même pas l’utilité. On pourrait soulever ici l’effet néfaste de la fabrication, pour une utilisation quasi nulle. A l’inverse on enrobe souvent la démesure en vue de l’assimiler au confort ou à un sentiment de bien-être dans le divertissement ! C’est le cas pour les écrans qui repoussent les limites en matière de taille, qui pour le coup deviennent bien plus énergivores.
En community management il n’est pas rare de devoir travailler sur 2 à 3 écrans face à soi, en dehors d’une tablette et/ou d’un smartphone qui viendront s’ajouter à cela. Mais est-ce une obligation ou indispensable ? Il faut être in’ être à la pointe de la technologie et ressembler à ses confrères ! C’est aussi là que le marketing joue aussi son rôle.
Surconsommer au point de presque devenir un collectionneur de produits électroniques que l’on utilisera dans de nombreux cas qu’occasionnellement. Est-ce votre cas ? Est-ce le mien ? Prenons-en conscience et fixons-nous des vraies priorités.
2. L’obsolescence programmée !
L’obsolescence programmée ou comment te faire acheter un produit qui n’a que très peu évolué, sous couvert que sa durée de vie serait vite entachée. Le marketing (notamment d’Apple) sait parfaitement mettre en relief les mots qui visent le toujours plus, encore meilleur, ultra rapide, x10 x20, des capacités hors normes etc. La réalité c’est qu’il faut être dans la tendance et encore une fois à la pointe !
A y regarder de plus prés, en quoi avons-nous besoin d’un ordinateur de poche, parfois plus puissant qu’un ordinateur portable ? Ce dernier étant aussi indispensable au community manager indépendant par exemple. Un iPhone cuvée 2017-2018 est encore parfaitement fonctionnel en 2022, et le sera aussi en 2023.
Qu’ajoute-t-il de mieux d’une année à l’autre ? rien qui ne justifie un prix qui grimpe sans cesse au fil des années. Le posséder ? c’est uniquement ce qui est au centre de la communication d’Apple ! C’est une forme de neuro-marketing qui vise un impact subliminal, lié au sentiment d’appartenance d’une élite par exemple etc.
L’obsolescence programmée, même si elle semble reculée, est aussi contournée par les nombreuses mises à jour, les pseudos-nouveautés ou divers artifices qui laissent entrevoir un produit qui serait has been ou en fin de vie. Il faut souvent mettre à jour une application mobile pour qu’elle tourne sous un nouvel OS, ce qui la rend obsolète si vous avez un ancien smartphone, malgré tout encore fonctionnel.
En community management ça peut alors poser problème, dans la mesure où les applications liées aux réseaux sociaux sont sans cesse à mettre à jour.
La seconde vie donnée aux devices et la location de matériel
Pour répondre à des besoins occasionnels ou encore pour éviter la surproduction de produits émergeants il y a 2 solutions envisageables :
Les produits révisés ou reconditionnés : offrir une seconde vie
Afin de limiter la pollution numérique comme les déchets électroniques, l’achat de produits recyclés est une très bonne solution. Pour des coûts moindres face aux produits neufs, vous pourrez accéder à des smartphones, des PC portables ou du matériel informatique autre, à des prix très abordables.
Backmarket est l’un d’entres eux, pour lequel vous pouvez voir une offre sur un iPhone 12 pro ci-dessous :
Les produits sont généralement classés par état général et/ou d’aspect en ce qui concerne les éventuelles rayures etc. L’état de fonctionnement est vérifié et des garanties sont même proposées. Si vous n’êtes pas regardant sur l’état et n’êtes pas matérialiste, il y a des vrais affaires à réaliser.
En parallèle certains sites proposent des solutions avec des produits reconditionnés (retours clients, emballages abimés etc.). Pour un community manager qui a un besoin spécifique en matière de smartphone ou PC portable, c’est l’idéal.
La location de smartphones, d’ordinateurs et autres produits
Pour lutter contre la surproduction et donc la pollution numérique à nouveau, vous pouvez vous tourner vers la location de matériel informatique ou smartphone sur des durées déterminées allant de quelques mois à plusieurs années.
Dans la mesure ou le matériel évolue très vite et que les besoins ne sont pas nécessairement liés à la puissance ou une technologie de pointe, il est parfois préférable de passer par la case location. A ce titre vous avez le site Boulanger location (anciennement Lokeo) qui propose beaucoup de modèles d’ordinateurs (desktop et portable) ainsi que des smartphones et tablettes proposés à la location. Vous pourrez même louer de l’électroménager etc.
Sachez que le site propose également des produits de chez Apple, comme le MacBook Air ci-dessous :
En conclusion
Etre sensibilisé à la pollution numérique dans nos métiers est important car c’est le meilleur moyen de se sentir concerné et d’être impliqué dans la lutte pour la protection de l’environnement. La multiplication des petits gestes font un tout et à plusieurs ça peut faire une différence notable.
Consommer différemment et ne pas être sous l’emprise d’un marketing qui entraine une surproduction et une surconsommation des produits électroniques et informatique est primordial. On peut travailler le marketing mais ne pas négliger un sujet par lequel nous sommes tous concernés.
Author: Jason Brown
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